LEntre-Deux Et La Clé
Le type me fixe avec les yeux grands ouverts pendant que je suis à cheval sur lui et
quil me fourre méchamment. Jarrive pas à déterminer si cest parce quil va bientôt
jouir ou si cest particulier à moi, mais le spectacle na rien dexcitant. Il a
planté son regard dans le mien et ses paupières sont complètement raidies vers
larrière, un peu comme son gland lorsquil ralentit la cadence pour le laisser tout
au fond de moi quelques instants. Ses yeux sont toujours largement ouverts, tellement
quon dirait lun de ses numéros de magie pour mômes où le magicien prend un air
excessivement dramatique et concentré pour capter lattention du public. Jai envie de
rire, mais le type qui se paluchait tranquillement à côté de nous men passe lenvie :
dun bond, il se place derrière moi et frotte frénétiquement sa bite contre ma raie.
Il se met à écarter mes fesses et entreprend de me lenfoncer jusquà la glotte. Je me
raidis ; lautre aux grands yeux en profite pour accélérer la cadence, et je lâche un
glapissement.
« Javais dit pas dans le cul, attends ! »
Trop tard. Le type la déjà enfoncée de moitié et sest agrippé à mes hanches pour une
meilleure prise. Bringuebalée entre les deux, je sens les deux queues sacharner à
faire leur petite affaire. Je jouis une première fois pendant que le deuxième me
bourrine littéralement. Le premier lui, accélère le rythme. Sprint final. Jose pas
ouvrir les yeux pour vérifier sil a toujours son regard exorbité, ça gâcherait tout.
Il lâche finalement la sauce, lautre pétrit mes hanches avec ses grosses mains, je
hurle. Et finalement, tout sarrête. Le second se retire à la hâte, reprend son
souffle et, entre deux giclées de sperme sur mes lèvres, je lance à celui qui se
rhabille pendant ce temps:
« Faut vraiment que tarrêtes ce truc immonde que tu fais avec tes yeux quand tu
baises.
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Je navais pas de mec, pas de copine, pas de fausse queue vibrante en plastique rose
sous la main non plus, pas même un légume longiligne qui aurait pu faire laffaire.
Cest dire si cétait la dèche.
Alors certes, javais mes doigts. Mais semaine de menstrues oblige, mon côté princesse
nétait que moyennement attirée par une séance dauto-doigtage. Et puis, les draps
venaient dêtre changés.
Cest après que je me suis souvenue du cadeau dAnne : une curieuse clé USB, qui
reposait encore dans son emballage. Anne mavait dit quelque chose du style « pour le
clito, cest le top ». Javais hoché la tête en souriant et oublié son existence.
Jusquà aujourdhui.
Rangée dans ma table de chevet, la clé mattendait bien sagement. Je déballai lengin,
lexaminai de plus près : alors, elle avait quoi de plus que ses copines, celle-là ?
Tout à fait banale dapparence, seul le petit bouton sur le capuchon laissait deviner
son « truc en plus », comme le certifiait son emballage. Jappuyais : sous mes doigts,
lobjet entama un léger ronron. Je titillai le bout de mes tétons avec sa tête qui
pointèrent presque instantanément sous ses vibrations. Sans plus attendre, je fis
glisser la clé le long de mes cuisses. Agréable frisson contre ma chair tiède. Je
posai enfin sa tête contre le bout de mon clitoris, et ly frottai sur toute sa
longueur. Revenue à mon point de départ, jétais déjà trempée. Jentendais tout juste
les vibrations de lobjet tandis que je recommençais lopération centre du clito,
vers le haut, puis lentement vers le bas jusquà la chatte. Jeffleurai mes lèvres
avec, et son contact me fit presque sursauter, si bien que je pressai, sans le
vouloir, le bouton du jouet. Au lieu de séteindre, les vibrations de la clé USB
sintensifièrent : ça marchait à plusieurs vitesses, ce truc ? Jappuyai une nouvelle
fois, et la tête trembla de plus belle sous mes doigts engourdis.
décoller et remontai à toute vitesse sur les hauteurs de mon propre petit bouton pour
achever le travail. Ultimes vibrations qui vibrent trembler mes cuisses. Un, deux,
trois
Et hop, jétais libérée.
Sympa ton petit cadeau, Anne.
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